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Mon lunivers
9 décembre 2006

L'auberge rouge -=- Honoré de Balzac

Il n'y a pas grand chose à dire sur le sujet. Lors d'un souper auquel le narrateur est convié, un des invités raconte l'anecdote suivante qu'il a entendu il y a peu de temps de la bouche d'un condamné à mort: deux officiers en permission ou allant rejoindre je-ne-sais-quelle-garnison (c'est dire comme ça m'a marqué!) s'arrêtent en chemin pour la nuit dans une auberge. Il y croise un homme (un négociant) qui transporte avec lui une mallette, il n'y a plus de chambre de disponible. Nos deux comparses charitables lui offrent de partager la leur. Ils boivent un coup avant de se mettre au lit, l'alcool déliant la langue du voyageur, ils apprennent que la mallette contient un somme d'argent importante en or et en diamands. L'un deux est titillé par ce trésor, il se dit qu'il serait bien facile de tuer le négociant et de voler l'argent. Il mène un rude combat avec lui-même et pour se refroidir les idées, il va se promener toute la nuit. Il se recouche bien content d'avoir résisté à cette horrible envie. Mais à son réveil, voilà le négociant mort et lui tout maculé du sang de la victime. La mallette a disparu, son compagnon également. Il est arrêté et condamné, tout l'incriminait. Il doute lui-même de son innocence...

Ce fait raconté perturbe énormément un invité de marque. Le narrateur remarquant le malaise de ce dernier s'interroge et (par charité chrétienne peut-être) décide de trouver le véritable coupable de cette sordide histoire qui a coûté la vie à un innocent...

Un peu moralisateur comme le sont tous les Balzac, mais bien écrit (comme tous les Balzac!). Cette «nouvelle» a même été adaptée au cinéma, il semblerait. Pas mauvais, mais pas impressionnant... 2,5/5

(Lecture en septembre 2006)

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