Le Vol du corbeau -=- Gibrat
«C'est ma première nuit en prison. Et j'en suis à espérer qu'il y en ait d'autres. Si j'avais été piquée par les Boches, je serais peut-être déjà morte. J'ai quand même eu de la veine d'être arrêtée par la police française! Ça me laisse une petite chance... Une toute petite chance!»
Dans le droit fil du Sursis, Le Vol du corbeau met en scène le théâtre de la vie sous l'Occupation. Récit passionnant de bout en bout, dialogue savoureux, portraits saisissants d'humanité, élégance du dessin et couleurs somptueuses: avec Le Vol du corbeau, histoire en deux volets dont voici le premier, Jean-Pierre Gibrat confirme avec éclat qu'il compte parmi les plus grands de la bande dessinée contemporaine.
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Je n'étais pas inspirée pour vous en faire un résumé exhaustif, alors j'ai recopié la quatrième! mdr! «Récit passionnant de bout en bout, dialogue savoureux» Han? J'ai du fermer un oeil. Sans blague, c'est plutôt plat comme BD. Il ne se passe rien (ou presque). On ne sait pas pourquoi Jeanne a été dénoncé. Ni par qui. Elle se retrouve en taule avec un cambrioleur, ils se sauvent par les toits pendant une alerte. Elle se tord une cheville et -on ne sait toujours pas pourquoi- après avoir vu son nom sur sa carte d'identité en lui piquant son porte-monnaie, François se radoucit et prend Jeanne sous son aile. Enfin, façon de parler. Ils vont bivouaquer sur la péniche d'un ami à lui. On apprend qu'elle a probablement été dénoncée par son ancien petit ami. Pas plus de détails. Très plat comme scénario.
Par contre, les dessins sont superbes. J'aime bien quand une BD est fidèle à sa couverture. Étrangement, j'ai tout de même envie de lire la suite, pour le plaisir des dessins, mais aussi par curiosité. Peut-être y trouverais-je les réponses à mes interrogations. Du reste, ça ne m'aura pas volé beaucoup de temps, c'est une BD qui se lit très vite. 3/5