Les yeux jaunes des crocodiles -=- Katherine Pancol

Vous l'attendiez n'est-ce pas? C'est un excellent roman, que j'ai dévoré à grande goûlée comme on boit un café trop chaud, m'arrêtant pour ne pas me brûler. Pour laisser descendre tous les petits passages si vrais, si justes. C'est difficile de le résumer. La galerie des personnages est assez impressionnante. C'est principalement l'histoire de Joséphine, la trop douce, la naïve, la bonasse Joséphine. Qui apprend que son mari la trompe, qui le fout à la porte, qui doit reprendre pied. C'est un peu aussi l'histoire de sa pimbêche de soeur, la belle Iris et sa belle situation, qui vascille sous un ragot concernant son mari. Et qui craint de perdre sa belle vie, qui préfère faire semblant que tout perdre. Qui préfère faire semblant, point. C'est aussi l'histoire d'amour de Marcel, le mari de la cruelle Henriette, la mère de Joséphine. C'est un peu aussi l'histoire des deux filles de Joséphine, la piquante Hortense et la timide Zoé. L'histoire d'Antoine, le mari de Joséphine, celui qui se fait mettre à la porte. L'histoire de Philippe, le mari d'Iris. L'histoire de Shirley, l'amie, la voisine de Joséphine. L'histoire de...

J'ai ragé contre Joséphine. Réveille-toi bon sang! Réagis! Ne te laisse pas faire! Tu vas pas rembourser l'emprunt qu'Antoine t'a fait endosser en cachette? Appelle-le, engueule-le au moins! J'ai détesté de toutes mes forces sa soeur Iris, la manipulatrice. J'ai été émue par la tendresse nouvelle de Philippe. J'ai eu envie de mettre une claque -plusieurs claques- à Hortense. Fille indigne! Bref, je suis passée par toute la gamme des émotions possibles.

Je me suis retrouvée souvent. C'est toujours bon signe quand j'ai envie de corner des pages. Ah tiens. C'est bien dit. C'est comme ça que j'aurais voulu le dire. C'est exactement ce que je pense. Par exemple: Seul l'homme qui s'est trouvé, l'homme qui coïncide avec lui-même, avec sa vérité intérieure, est un homme libre. Il sait qui il est, il trouve plaisir à exploiter ce qu'il est, il ne s'ennuie jamais. Le bonheur qu'il éprouve à vivre en bonne compagnie avec lui-même le rend presque euphorique. p. 159

C'est beau, non? La quatrième ne mentait pas. Ce roman, c'est la vie. Quelques maladresses, du bouillonnement. Je parie que ça vous fait envie. 5/5

Comments

[Charlie Bobine]

Aïe! Comment je vais faire pour résister à la tentation de me l'acheter en grand format? Remarque, j'aurai le temps, hein! Les sorties françaises et québécoises ne sont pas simultanées en général, que non!!! Mdr!

[Joelle]

La suite vient de sortir ici : "La valse lente des tortues" !!!! Je l'ai vu à la librairie samedi !

[la nymphette]

Moi j'y mets du mien, je me raisonne, je me dis que c'est plus possible: IL N'Y A PLUS DE PLACE SUR LA BIBLI!!!

et je tombe sur ça! voilà: "Comment je me suis perdue..."

[Charlie Bobine]

Mon commentaire s'est posté sans que je l'ai terminé!!!

Je voulais te dire, Karine, que tu ne regretteras pas ton achat! (Enfin, je l'espère bien!) Je l'ai offert à une amie -j'attends qu'elle le lise pour savoir ce qu'elle en pense- mais j'ai bien envie de l'offrir encore à d'autres amies! Ça veut tout dire, non? :D

[Charlie Bobine]

Ah!!! Quel bon souvenir! Un de mes préférés cette année!

(Bon, au moins 1 titre certain pour mon Top 5!!!)