Harry Potter et les Reliques de la Mort -=- J.K. Rowling
J'ai refermé l'ultime tome à 1h37 ce matin. Alors, bien que j'avais très envie de partager avec vous... le chiffre 3 suivi du mot «MARMOTS» devrait vous expliquer pourquoi j'ai rejoint les bras de Morphée sans me faire prier! Et je confirme les yeux rouges en ce moment!
J'ai beaucoup aimé, je ne vous mentirai pas. Je m'étonne encore de l'imagination débridée, colorée, époustouflante de Rowling, franchement, les mots me manquent. Toute la série foisonne de détails et je ne vais pas dévoiler grand chose en disant que rien n'a été laissé au hasard et qu'enfin, nous comprenons. Harry et ses 2 fidèles amis poursuivent la quête commencée par Dumbledore pour retrouver et détruire les Horcruxes. Si leurs errances traînent un peu parfois, lorsque l'action déboule, on en frémit d'émotions. Et la dernière grande bataille, l'affrontement tant attendu... Ah! Mais vous devrez le lire. Vous ne serez pas déçus.
J'avais échaffaudé plusieurs hypothèses selon le rôle des différents personnages. Pour un certain jeune homme, j'étais à côté de la plaque. Pour un certain professeur, par contre, je savais et l'explication assez romantique(!) m'a bien plu. Certaines relations et quelques échanges de fluide(!) n'ont pas été assez soulignés à mon goût, par contre je comprenais qu'il aurait été probablement déplacé de mettre l'accent là-dessus. (Voyez comme je suis raisonnable!)
L'émotion palpable du début à la fin est un gros plus pour ce roman et a compensé, à mon avis, le fait que Harry, Ron et Hermione ne retournaient pas à Poudlard. J'ai versé des larmes, mon coeur s'est serré à maintes reprises et j'ai soupiré de soulagement aussi très souvent. J'ai toujours eu un faible pour les histoires d'orphelins qui ont manqué d'amour maternel ou pour les mamans se sacrifiant pour sauver leurs enfants. C'est probablement le résultat des dessins animés japonais de mon enfance.
Je n'ai pas tout aimé, bien entendu. La trame très judéo-chrétienne (le bien, le mal) et l'amour plus fort que tout, parfois je trouvais ça un peu facile. Un peu faible. Surtout concernant Voldemort, supposé grand sorcier qui m'a apparu un peu niais à la fin. Voui, je le confesse. Je l'imaginais plus machiavélique. J'imaginais aussi les drames plus grands. Je suis sans doute un peu maso. :P
N'empêche, ce fut une lecture palpitante et je vais regretter notre cher petit sorcier et sa cicatrice en forme d'éclair.
Sur ce, un petit **spoiler**:
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Ne jetez pas vos films avec Alan Rickman!