Le fantôme de Baker Street -=- Fabrice Bourland
Vraiment Florinette, tu m'épates! Comment tu as fait, dis-moi, pour trouver un polar qui me corresponde à ce point? (À l'occasion du swap Noir, c'est noir) As-tu un moteur de recherche secret? Tu as entré sur ta machine magique les données «polar», «Sherlock Holmes» et «littérature victorienne» (entre autres) et pouf(!), voilà qu'est apparu Le fantôme de Baker Street?
En tout cas, ma chère, je suis soufflée! Mais bon, avant de perdre le fil, je vous raconte de quoi il retourne!! Il s'agit du récit de la première véritable enquête des détectives amateurs Andrew Singleton (le narrateur) et James Trelawney. Première enquête importante du moins et qu'il leur est confiée par nulle autre que lady Conan Doyle en personne! Si si! La veuve du célèbre écrivain qui a fait naître Sherlock Holmes (le héros tant estimé de Trelawney, qui d'ailleurs lui a donné envie de devenir détective à son tour). Bref, lady Conan Doyle fait appel à eux parce que depuis la renumérotation de Baker Street par la municipalité, le no. 221 -jusqu'alors une adresse fictive que Conan Doyle avait donnée pour son célèbre limier- a été attribué à une vraie demeure. Et depuis cela, cette demeure semble hantée. S'ajoute aussi le fait que Conan Doyle a laissé une note plutôt étrange peu avant sa mort et semblait affreusement angoissé (elle affirme même qu'elle et ses enfants ont entendu une autre voix que celle de son mari, alors qu'il n'y avait personne avec lui dans sa chambre). Lady Conan Doyle pressent des événements terribles et presse nos deux détectives de faire le point. Cependant, faut-il être ouvert. Il semble évident qu'ils ont affaire à une entité qui n'est pas fait de chair et d'os! Singleton est particulièrement sceptique, mais il est vrai qu'il ne peut rester passif devant une telle demande. D'autant qu'il y a plusieurs crimes qui ensanglantent les rues de Londres, reproduisant, on le dirait, ceux de la littérature victorienne. Ce pourrait-il que tout cela ait un lien?
C'est difficile de ne pas trop en dire (ou d'en dire assez, c'est selon!). C'est une bonne histoire, bien narrée qui nous donne l'impression de lire des aventures réelles. Un peu comme c'est le cas, finalement, avec Sherlock Holmes. Ça m'a beaucoup plu. (Au point, voui, de vouloir me commander le tome 2 de cette série, mais ne le dites pas à mon Chéri!) En plus, l'intrigue m'interpellait beaucoup parce qu'elle se situait dans un univers que j'affectionne particulièrement et parlait d'une époque que j'affectio... oui, pareil!! En plus, l'hypothèse centrale (si on peut dire?), ou devrais-je dire le dénouement? ne pouvait pas manquer de me plaire. Et de plaire à n'importe quel lecteur. Il faut le préciser!
Je ne vous en dis pas plus, mais pour moi, parce que ça mettait en scène mon Holmes, dans le Londres que je me plais à imaginer, avec toutes ces références à la littérature victorienne et parce que j'y croyais, c'était fort à propos et tout à fait à mon goût! 4.5/5
Encore merci Florinette. :D