Des nouvelles de Mr Norrell
J'ai dépassé la centaine de pages (l'objectif que je m'étais fixée pour au moins avoir une idée). Et... et c'est ardu. C'est le moins qu'on puisse dire. C'est lent et lourd. Cette Susanna Clarke m'impressionne, mais pas nécessairement dans le bon sens. Quelle idée saugrenue que ces notes en bas de pages et ces références à moitié inventées? Je le confesse, je ne lis que l'anecdotique, le reste... ces pseudos informations de ventilation, je m'en balance.
Cependant parce que je suis pleine de contradiction, je vais tenter de me rendre à la moitié de cette brique. Juste pour voir.
Mais bazwell, ce Mr Norrell ne me plaît pas trop. Cette histoire -quoi qu'elle devienne un peu plus intéressante au fur et à mesure- ne m'accroche pas. Le style même est à l'image de cette brique: lourd, ampoulé, sec. Je ne peux même pas lancer le roman à travers la pièce, je risquerais d'abîmer le mobilier.
Et c'est écrit tout petit.
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Ça me fâche. Pas vous? Pas juste le corps de texte tout mini, mais le fait que je suis intriguée malgré tout, parce que ce roman fait un tabac et surtout à cause de ceci: «En mélangeant avec témérité la mythologie de la littérature fantastique et la comédie de moeurs à la Jane Austen, Clarke a créé une oeuvre magistrale qui rivalise avec celle de Tolkien.» TIME MAGAZINE
C'est certain que c'est un appât de choix pour une fille comme moi. Jane Austen.
Mais je vois pas trop où la comédie de moeurs à la Jane Austen se situe pour le moment.
Et littérature fantastique? C'est mensonger. Fantasy soit. Mais fantastique et fantasy ça n'a rien à voir. Même si la traduction à tendance à les confondre. Fantastique: esprit, fantôme, etc. et notre héros qui n'y croit pas... Fantasy: fée, esprit maléfique, etc. et notre héros qui cohabite avec ces autres mondes, qui y croit.
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C'était ma petite montée de lait. Il me faudrait un bon roman thérapeutique là pour remédier à ma frustration. Mdr!