Les 7 filles d'Avalon -=- Isa-Belle Granger

12 janvier 2010

Les 7 filles d'Avalon -=- Isa-Belle Granger

Je ne sais trop que dire de cette lecture. Roman offert par mon amie Anna (que je remercie!), la 4e de couverture était invitante et semblait rejoindre des thématiques que j'aime beaucoup (littérature anglaise, légende arthurienne, ...), aussi l'ai-je commencé sans tarder. Mais, au final, la magie n'a pas opéré pour moi.

L'histoire est celle d'Éloise, une Québécoise, qui réalise un rêve en allant faire sa maîtrise en Angleterre, à la prestigieuse université de Bristol. Son sujet est nul autre que Guenièvre dont elle veut rétablir le rôle dans la légende arthurienne (je résume grossièrement, hein).

Le départ pour Bristol n'est pas facile, elle laisse derrière elle son frère jumeau légèrement déficient dont elle est la tutrice. Puis, là-bas, l'attendent bien des surprises. À commencer par son directeur de thèse, nimbé d'un aura mystérieux et de malaise. Qui est cet homme que tout le personnel du manoir appelle avec déférence maître? Il semble qu'on n'ait pas choisi Éloise que pour ses talents en recherche et ses capacités littéraires!

La voilà plongée dans une étrange prophétie, celle des sept filles d'Avalon, où s'entremêlent Histoire, légende et mythe. Mais quel est le rapport avec elle? Pourquoi se retrouve-t-elle mêlée à cela? Pourra-t-elle accomplir son destin?

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***Présence de petits SPOILERS dans mon commentaire***

Ouf! Je reconnais que le volet historique à proprement parler est bien documenté et qu'il est intéressant (malgré qu'il comporte certaines longueurs). Cependant, j'ai trouvé la trame du récit tirée par les cheveux. Il y a beau y avoir l'aspect «destinée», qu'une Québécoise se retrouve être la clé d'une prophétie vieille de 2000 ans, hum, j'ai décroché! Qu'on entremêle la légende arthurienne avec des hauts faits de l'Histoire (notamment avec des éléments de la chrétienté -voui, à la Dan Brown!), qu'on touche aussi aux vampires(!)... wah! Trop pour moi, sans doute. Et puis, j'ai trouvé le ton maladroit (entre autre avec l'utilisation du journal intime comme mode narratif qui créait des doublons parfois avec le récit). Bref, c'est un avis tout personnel, mais je ne sentais pas de fluidité dans ce récit et j'avais l'impression de lire le premier roman d'une universitaire (avec de grandes envolées -à la manière d'un manuel d'histoire- pour montrer qu'elle connaît son sujet). Il y a bien eu des tentatives d'érotisme, qui n'étaient pas trop mal, mais qu'au final j'ai presque trouvé hors propos tant le raccord était surréaliste. Bref, un 3/5 (parce qu'il n'y a pas que du négatif, hein, la preuve c'est que je suis allée jusqu'au bout!).

Posté par Charlie Bobine à 09:48 - Commentaires […] - Permalien [#]

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