Le retour de Sherlock Holmes -=- Arthur Conan Doyle

Il y a un petit moment que j'ai terminé les nouvelles regroupées dans Le retour de Sherlock Holmes. Encore une fois, j'ai passé un excellent moment en compagnie du célèbre détective londonien et de son fidèle collaborateur et ami, le docteur Watson.

• La Maison vide
• L'Entrepreneur de Norwood
• Les Hommes dansants
• La Cycliste solitaire
• L'École du Prieuré
• Peter le Noir
• Charles-Auguste Milverton
• Les Six Napoléon
• Les Trois Étudiants
• Le Pince-nez en or
• Un Trois-quarts a été perdu
• Le Manoir de l'Abbaye
• La Deuxième Tache

J'ai aimé plus particulièrement les nouvelles mis en caractères gras. Ma préférence va au retour de Sherlock Holmes (La Maison vide) pour l'émotion qui étreint le bon vieux Watson lorsque son ami lui apparaît (où est passé Madame Watson? Nous n'en entendons plus parler.) 3/5 pour l'ensemble.

Comments

[Ben Bouthillette]

Bonjour Charlie Bobine.
Ici Benoît Bouthillette, auteur de La Trace de l'escargot. Au sujet de l'orthographe du verbe christer(que je n'écris jamais crister)que je privilégie au lieu du mièvre "crisser",c'est que "crisser" dans notre langue a déjà un sens( verbe intransitif ; produire un grincement aigu)et que je souhaitais faire - comme l'usage le veut - de "christer" un verbe générique... Si la génération qui nous précède a choisi de créoliser le québécois en l'écrivant souvent au son (Kessé ça...) et si le rejet de la religion se poursuivait jusque dans la dénaturation de la provenance d'un sacre emprunté, je conçois mal de dire "je m'en grince", "je te grince à la porte" ou "j'suis tout dégrincé"...
Quant à vos réserves vis-à-vis du roman, vous auriez pu me les adresser, je les partage en partie: c'est pas parce qu'on se fait traiter de tempête littéraire, ou d'avenir de la littérature québécoise, qu'on sait écrire. Salutations à vos frère et père ;
en toute amitié, Ben.