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Mon lunivers
1 décembre 2006

Le comte de Monte-Cristo -=- Alexandre Dumas

Date : Lundi 2, Septembre 2002 19:59

Objet : Le comte de Monte-Cristo

Bonjour!

Qui ne l'a pas lu? Je devais bien être la seule à ne pas avoir goûté à la magie de Dumas?

Alexandre, DUMAS, Le comte de Monte-Cristo I, Pocket Classiques, 926 p. 4.5/5

Je pense que mon fils sera un fan de roman d'aventures, car il semble apprécier le fait que je le lise: tambouriant mon ventre pendant la lecture!

Comment en faire un résumé juste? Je m'aiderai donc du Dictionnaire des grandes oeuvres de la littérature française publié In extenso sous Larousse.

**********

Le 24 février 1815, à l'aube des Cents-Jours, arrive à Marseille le navire de l'armateur Morrel, le "Pharaon", commandé par le jeune Edmond Dantès, qui a remplacé le capitaine mort au cours du voyage. Protégé par l'armateur, Dantès est au seuil du bonheur: car de second il sera nommé capitaine; ce qui lui permettra d'assurer le bien-être de son vieux père et d'épouser la belle Mercédès. Cependant, son bonheur fait des jaloux: le comptable du bateau, Danglars, complote avec un prétendant de la belle Mercédès, Fernand, et un ami envieux de Dantès: Caderousse. Ce qui pour l'envieux est une bonne farce lancée en l'air, pour l'amoureux éconduit un espoir... devient un complot anonyme qui fait de Dantès un agent bonapartiste. Arrêté en pleine félicité, Dantès est mené devant le procureur du roi, Villefort, un royaliste enragé. Mais Dantès est porteur, sans le savoir, d'une lettre compremettante pour le père de Villefort. Aussi, pour se protéger bien plus que pour protéger son père, le procureur du roi se débarasse du témoin gênant et envoie Dantès croupir dans les cachots du château d'If.

Dantès est désespéré. Sans procès, comment peut-il espérer prouver son innocence? Après plusieurs années de vain espoir, seule la mort est attrayante. C'est alors qu'il fait la connaissance de l'abbé Faria, le fou du château d'If. Riche de science et de sagesse, l'abbé Faria fait renaître l'espoir au coeur de Dantès de revoir un jour le vent de la liberté. Il révèle à Dantès ce pourquoi on le considère comme fou: il connaît le lieu où se trouve un incalculable trésor: l'île de Monte-Cristo. Leur projet d'évasion commune se voit brisé par la mort de l'abbé, cependant il donne à Dantès le moyen de s'évader.

Après 14 années de captivité, la seule idée fixe pour Dantès est de se venger de ceux qui l'on fait captif. Et la richesse donne à l'Homme le pouvoir de concrétiser bien plus que cela...

*************

Je m'arrête pour ne pas tout vous dévoiler. L'intrigue est complexe et habilement écrite. Dumas, malgré ses volumineux écrits, n'est aucument endormant pour la simple et bonne raison qu'au départ il les publiait sous forme de feuilleton. Il se devait de tenir ses lecteurs en haleine de semaine en semaine. Aussi, y réussit-il avec brio. Il place son décor et ses personnages comme un metteur en scène efficace, ce qui est un atout, selon moi, pour les romans de ce genre. Divertissant à souhait. Pas trop de sentimentalisme baveux et une touche humoristique comme je les aime.

Je poursuis donc, avec bonheur, la suite.


Date : Lundi 14, Octobre 2002 21:25

Objet : Le comte de Monte-Cristo tome II

Bon lundi à tous et à toutes,

Tel que convenu (bien plus une promesse à moi-même!) je vous fait part de mes commentaires sur le tome II du Comte de Monte-Cristo.

Après un tome I captivant, j'ai été un peu déçue par le tome II, que je ne regrette cependant pas d'avoir lu. Comme dans tout bon roman, il a ses points faibles et ses points forts, mais Dumas conserve avec habileté l'attention du lecteur même dans les moments plus faibles de l'histoire!

***

"Je suis le spectre d'un malheureux que vous avez enseveli dans les cachots du château d'If. À ce spectre sorti enfin de sa tombe Dieu a mis le masque du comte de Monte-Cristo, et il l'a couvert de diamants et d'or (...). Je suis Edmond Dantès!"

***

Le tome II est la matérialisation de la vengeance du beau et ténébreux Edmond Dantès. Sa fortune lui permet de faire tomber un à un ses ennemis, non sans heurts et sans péripéties. Il faut l'imaginer se penchant à l'oreille de ses ennemis et leur murmurer: "Je suis Edmond Dantès!". Cependant, son acharnement dans la vengeance dépasse l'entendement ordinaire, si bien que cela perd un peu de crédibilité. Touchant, humoristique, un appel à la fraternité, à l'honneur... il faut le lire pour en savourer pleinement la richesse, mais avec le bémol du temps qui a passé. Et surtout, il faut chasser de notre imagination les retrouvailles rosées entre la belle Mercédès et Edmond. Car si nous nous pouvons comprendre, Edmond, lui, a été trahi et ne pardonnera jamais! Ma note: 3.5/5

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