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Mon lunivers
7 février 2008

La femme du 5e -=- Douglas Kennedy

femme_du_5eAprès une soixantaine de pages, j'avais l'impression que ce roman serait probablement mon premier abandon de l'année. Bon, encore 50 pages et si ça ne lève pas plus que ça, je zappe! Je n'ai pas besoin de vous préciser que je l'ai terminé.

Eh oui, une fois la mise en place plutôt lourde de l'intrigue, les rebondissements (ou les catastrophes?) s'enchaînent et je me suis retrouvée complètement prise par l'histoire. Si ce n'est pas le meilleur de Kennedy, ni du reste un roman exceptionnel, mais il se laisse lire et a le mérite de nous captiver pour que nous voulions savoir le fin mot de tout ça.

Alors, qu'est-ce que ça raconte? En fait, au début nous marchons plutôt à l'aveuglette. Le narrateur semble complètement paumé, il s'est fait jeter par sa femme, sa fille ne veut plus entendre parler de lui et il a perdu sa place de professeur titulaire à l'université où il enseignait le cinéma. Il semble avoir commis une faute grave et il nous raconte son exil forcé à Paris. (Ville magique où il avait fait la tournée des cinémas, une toute petite semaine, alors qu'il était étudiant et où il espère écrire un roman.) Un collègue lui a recommandé un petit hôtel mais il a le malheur de tomber sur un réceptionniste peu amène (pour ne pas dire un parfait connard). Jusque-là, ces déboires avec le réceptionniste ne nous éclairent pas trop sur son passé et l'atmosphère pleine de malaise nous invite presque à ne pas poursuivre notre lecture.

Puis, la gentillesse d'un employé de l'hôtel le mène à se trouver un autre endroit où loger. Un taudis, mais comme il est fauché, il n'a d'autre choix que d'accepter. Alors qu'il essaie de se conditionner à l'écriture et de reprendre pied, le même collègue qui lui a conseillé l'hôtel (le seul ex-collègue qui lui parle encore) lui parle d'un salon tenu le dimanche soir près du Panthéon où plusieurs expatriés se retrouvent. Considérant qu'il lui doit d'au moins y aller une fois, il s'y rendra et fera la connaissance d'une certaine Margit. Cette femme, plus âgée que lui, mystérieuse apparition sur le balcon, lui propose de finir ce qu'ils ont commencé dans un endroit plus approprié. Ils se reverront, à son appartement dans le Ve arrondissement et Margit lui proposera de le revoir encore. Sa condition: seulement deux fois par semaine, de dix-sept à vingt heures.

Il acceptera sans savoir qu'il avait déjà le bras pris dans l'engrenage.

Après sa rencontre avec Margit, vraiment on se demande qui est cette femme. J'ai émis toutes sortes d'hypothèses et la fin m'a un peu déroutée. Avec ce roman, Douglas Kennedy fait une incursion dans le thriller fantastique. Je ne dis pas que c'est malhabile, mais ça m'a pris de court. Je ne suis pas certaine que c'est mon genre. Je n'y croyais pas trop, heureusement, on se rend à la toute fin assez rapidement et sans temps mort, Mais... une fois refermé, je suis restée songeuse: «Ah ouin?» Bref, une lecture légère qu'on oubliera aussi rapidement qu'on l'a lue. 3.25/5

      

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Commentaires
C
Hey! Je suis taguée 3 fois??? :P <br /> <br /> Ce n'était pas mauvais mais je conseille néanmois de lire plutôt «La poursuite du bonheur». :D Celui-là est très bon!
F
Taguée! :))<br /> http://happyfew.hautetfort.com/archive/2008/02/08/revelations.html
A
je n'avais pas adhéré à l'univers de cet auteur avec 'l'homme qui voulait vivre sa vie' alors mise à part 'Cul de sac' car c'est ma soeur qui me l'a passé, je n'ai pas du tout envie de tenter à nouveau cet écrivain.
G
Tague! Héhé c'est Charlie Bobine qui s'y colle, maintenant! <br /> http://jai-lu.blogspot.com/2008/02/ma-premire-fois.html
J
Je ne suis pas vraiment tentée ! Il y en a d'autres de l'auteur que je préfèrerais lire !
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